Le thème de cette sortie dans la région de Sarre-Union est la visite d’un monument dédié au souvenir d’un épisode tragique de la guerre de 14-18 : le crash du dirigeable « Pilâtre de Rozier » dans la nuit du 24 février 1917 sur une hauteur à côté du village de Vœllerdingen.
16 km sans difficulté, par des chemins forestiers et agricoles, des sentiers dont 3 km de macadam,
390 m de dénivelé,
niveau 2,
4 à 5 heures de marche
Guide du jour: François Chaumont
Parcours pédestre :
- Vœllerdingen, "Pétanque-Club" de l'Eichel
- Matin : rive droite de l’Eichel
- ferme Limbach
- Pont sur l’Eichel
- pause midi au monument « Pilâtre de Rozier ».
- après-midi : rive gauche de l’Eichel
- ferme de Lutterbach
- Vœllerdingen, "Pétanque-Club" de l'Eichel
-
départ en voiture de Marmoutier à 8 h 30,
Départ du circuit de randonnée à 9 h 30 à Voellerdingen sur le parking situé sur le RD 919 devant le panneau touristique et l’aire de jeu du « Pétanque-Club de l’Eichel et à côté d'un talus et d'un pont ferroviaire .
Pour rejoindre le parking depuis Marmoutier autoroute A4 direction Paris, sortie 42 "Sarre-Union"
Utilisez votre GPS qui vous fera arriver directement sur la mairie de Voellerdingen
Parking départ de la randonnée : 40 Rue Principale, 67430 Voellerdingen.
Depuis Marmoutier comptez 50 min et 50 km
- allez jusqu’à la mairie
- longez la mairie et l'église par la droite,
- puis tournez immédiatement à gauche, rue principale (RD919) et descendre la RD919 sur 200 m environ en direction de Oermingen jusqu'au parking - Passez outre d'éventuels panneaux"chantier - route barrée" car la route a été réouverte à la circulation vendredi matin
Quelques photos de la reconnaissance
Le 24 février 1917 dans la nuit, le ballon dirigeable “Pilâtre de Rozier” de l’armée française se dirige vers le complexe sidérurgique allemand de Neunkirchen pour une mission de bombardement, mais il heurte le versant est de la colline boisée du “Boetzel”. L’aérostat embrase le bosquet et l’explosion des bombes tue les 9 membres de l’équipage.
Caractéristiques de l’aérostat “Pilâtre de Rozier”
Le Pilâtre-de-Rozier est construit en 1915 par la Société Astra. Il est nommé en l’honneur de Jean-François Pilâtre de Rozier (1754-1785), professeur de physique et de chimie. Celui ci effectua avec François Laurent d’Arlandes, le premier vol en montgolfière 19 septembre 1783 . Pilâtre de Rozier est mort lors d'une tentative de traversée de la Manche en ballon.
Un dirigeable est gonflé à l’hydrogène, hautement inflammable, ce qui provoque la perte de nombre d’entre eux suite à des coups de foudre, des tirs d’obus ou des incidents mécaniques (c’est peut-être le cas du Pilâtre de Rozier, selon un témoin du crash). Les dimensions de l’appareil sont imposantes : le hangar nécessaire pour l’abriter avait 150 m de long sur 25 m de large et 33 m de haut.
En 1915, les Allemands disposent aussi de dirigeables militaires très évolués construits par Zeppelin. Ils les utilisent pour l'observation et le bombardement dont des raids meurtriers sur Paris et Londres.
Le Pilâtre-de-Rozier effectue son premier vol le . Une longue campagne d’essais et d’aménagement est menée durant l’année 1916. Il est basé au terrain d’aviation d’Issy-les-Moulineaux, puis, lors de sa 12e ascension, il rejoint la place forte de Toul le .
Il effectue sa 14e ascension pour rejoindre le parc à dirigeable de la Louvroie à Épinal le assure sa première mission de bombardement nocturne (15e ascension) dans la nuit du 27 au sur les usines Stumm-Halberg à Neunkirchen (Sarre). En 7 h 51 de croisière, il largue 18 obus de 200 mm.
Les missions sont presque toujours nocturnes pour être visible le moins possible. Il emportait plus de 1 t de bombes. Il vole entre 2000 et 4000 m d’altitude.
Parti d’Épinal le , le dirigeable a pour objectif une deuxième opération de bombardement sur les industries de Neunkirchen. Dans la nuit, manifestement désemparé pour des raisons inconnues, il s’écrase en flamme sur la colline du Bœtzel (banc de la commune de Vœllerdingen — district de Basse-Alsace). Le stock de munitions explose et déchiquète la totalité des 9 hommes de l’équipage, avant de mettre le feu à la futaie.
Ce drame marque la fin de l’utilisation des dirigeables par l’armée de l’air française. Les derniers dirigeables restants sont réaffectés à la marine pour la surveillance des sous-marins allemands devant l'entrée des ports de l'Atlantique.
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