Dimanche 22 septembre, le groupe de cyclotourisme du Club Vosgien de Marmoutier propose une découverte de la "ligne Maginot aquatique", un secteur défensif méconnu entre Sarralbe et St Avold.
Départ de Marmoutier au Schlossgarten en voitures à 7 h 30 (Saverne Dragons à 7 h 40). Regroupement à Sarralbe au parking du quai de l'Albe près du centre de secours vers 8 h 30 (aller par Phalsbourg et Sarre-Union).
Le matin, le parcours à vélo reliera les 6 grands étangs de Herbach, Rémering, Puttelange, Diefenbach et les 2 de Hoste, qui avaient été vidangés en juin 1940 pour inonder toute la vallée. Une succession de barrages retenait l'eau sur une trentaine de kilomètres, en vue de stopper l'envahisseur !
A midi, repas et boisson seront tirés des sacoches.
Après les tranchées et le wagon "anti chars" de Barst, retour par une dizaine de villages. An total, 90 km environ, agréablement vallonné, allure modérée, accompagnateur : Jean-Paul Brucker - tél. 03 88 70 63 07.
En cas de trop mauvais temps, la sortie serait reportée au 29 septembre, mêmes horaires.
La ligne Maginot Aquatique (Pays d'Albe et des lacs)
Pour beaucoup de personnes, la ligne Maginot se compose d’un ensemble de gros ouvrages constitués de blocs de combat qui abritent sous leur carapace de béton et d’acier des canons et des mitrailleuses, et où l'on retrouve, 30 mètres sous terre, des kilomètres de galeries où circulent des petits trains… Pourtant, entre Nied Allemande et Sarre, entre Saint-Avold et Sarreguemines, la ligne Maginot prend un tout autre visage : une zone large d’une quarantaine de kilomètres couverte par une multitude de « petits bétons » et de Hoste à Wittring par un ingénieux système d’inondations défensives appelé « ligne Maginot Aquatique ».
La bataille du 14 juin 1940 dans la Trouée de la Sarre
Le 14 juin au petit jour, la 1ère Armée allemande déclenche l’opération Tiger dans la Trouée de la Sarre. 90 000 soldats allemands appuyés par plus de 1000 canons et une centaine d’avions de chasse et de bombardement se ruent à l’assaut des lignes françaises. 57 000 soldats français et polonais vont subir l’assaut.
Au soir de la bataille, et alors que le même jour la Wehrmacht défile dans Paris, en Mo- selle, la 1ère Armée allemande, malgré une supériorité numérique et matérielle écrasante est tenue en échec par les défenseurs. Les pertes ont été très élevées : 750 soldats français et polonais tués ainsi que 1200 Allemands. Malgré ce lourd bilan, les Allemands n’ont réussi qu’à entamer la ligne principale de résistance, sans parvenir à la rompre. Informé de cet échec, le commandement allemand est sur le point de changer les plans d’attaque quand il apprend que l’armée française abandonne, sur ordre, ses positions si chèrement défendues, et se replie.
Ce système de défense inhabituel a laissé aujourd’hui des traces indélébiles dans le paysage.
Les étangs sont devenus, depuis la fin de la guerre, des lieux de détente mis en valeur pour la pêche, le camping, la baignade…
Patrimoine historique
La ligne Maginot aquatique dans la vallée du Mutterbach Elle a été construite pour établir une barrière à l'avancée des troupes allemandes lors de la 2e guerre mondiale. Le débit de la rivière "Mutterbach" étant trop faible et irrégulier, les étangs-réservoirs (au nombre de six) pouvaient alimenter en toutes circonstances les biefs par un système de vidange et inonder la zone en 36 heures. Ces étangs ont trouvé aujourd'hui une belle reconversion dans la pêche et le tourisme.
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